Publié dans Société

Tempête tropicale Dumako - Le BNGRC table sur 70 000 sinistrés

Publié le mardi, 15 février 2022


 
 Le Centre d’études, de réflexion, de veille et d’orientation (CERVO), au niveau du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) estime 70 000 sinistrés, répartis dans le territoire national, durant le passage de la tempête tropicale Dumako dans le pays. Une estimation qui est basée sur l’intensité, les trajectoires et le diamètre.
D’après le directeur général de ce département, le Général Elack Andriankaja, hier, elle ne sera pas très forte mais un risque élevé d’inondation, de chute d’arbres et de glissements de terrain est à craindre, à cause des précipitations. « Les pluies engendrées par cette perturbation tropicale pourraient atteindre jusqu’à 160mm en 24 heures. Sur ce, les infrastructures routières ne seront pas épargnées par le passage du cyclone. Les rues sont glissantes. L’humidité durant le passage d’Ana et Batsirai laisse encore des traces et rend plus fragile les infrastructures », soutient-il. En conséquence, la population, notamment les habitants dans les trajectoires du cyclone, les zones littorales ainsi que les alentours des rivières devraient être vigilants. A Sainte- Marie et  Soanierana- Ivongo, quelques dégâts sont déjà enregistrés, outre l’inondation. Toutes les équipes du BNGRC, en charge des secours autant que le déploiement des aides d’urgence sont déjà prêtes. Dumako est entrée sur l’île Sainte-Marie, hier à 13h avec des vents moyens de 65km/h.
 Avant le passage de Batsirai, le CERVO avait estimé à près de 595 000 sinistrés. Cependant, le nombre des sinistrés était de 140 000 contre 60 000 personnes déplacées.  A l’issue de cette conférence qui s’est tenue, hier, le Dg du BNGRC de réitérer que malgré l’intensité de Batsirai, le nombre des personnes impactées a été largement inférieur à l’estimation. Un fait qui témoigne une grande collaboration entre la population et l’autorité locale.
Pour Antananarivo, la vigilance est encore valable pour les habitants d’Ampamarinana et ses environs ainsi que les bas- quartiers.
 Anatra R.

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff